Maman à Lyon - Activités enfant et ados
15 Septembre 2016
C'est en commençant les premières pages de Les anges sans visage que je me suis rendue compte à quel point je m'étais attachée au personnage de l'inspecteur Max Wolfe, papa solo d'une adorable petite fille de 5 ans, Scout, de leur chien foufou, Stan, un Cavalier King Charles et de leur petite vie anglaise au cœur de Londres.
Son rituel de visite au Black Museum, le musée méconnu de Scotland Yard abritant toutes les armes les plus inattendues ayant servi aux meurtriers, son entraînement au club de boxe, sa surconsommation de café et ses insomnies, on se remémore vite toutes les petites habitudes de Max Wolfe découvertes dans "Des garçons bien élevés" et c'est comme retrouver une vieille connaissance qu'on avait perdu de vue quelques temps.
Ils sont beaux, riches et sportifs, forment la famille parfaite, nageant dans le bonheur. Pourtant dans la nuit du Jour de l’an, le père, la mère et les deux adolescents se font massacrer dans leur belle demeure des hauteurs de Londres. Seul le jeune fils de 4 ans reste introuvable.
Un enlèvement d'enfant et un tueur en série, ça ne colle pas. En plus, l’arme du crime se révèle extrêmement atypique : un pistolet d’abattage, qui sert habituellement pour le bétail.
C'est l'équipe de Max Wolfe, papa solo au coeur tendre et policier endurci, boxeur amateur, qui se charge de l'enquête. Ils retrouvent la trace d’un meurtrier, qui, trente ans plus tôt, a abattu un père et ses trois fils de la même façon. Mais « l’Exécuteur » est aujourd’hui un homme malade, qui ne semble avoir aucun lien avec la famille assassinée... Enfin au premier abord, seulement...
Sur le plan criminel, ce nouvel opus m'a semblé encore plus horrible que le précédent, Des garçons bien élevés. Pédophilie, meurtres atroces, viol familial, les polars de Tony Parsons ne font pas dans la dentelle et ont cette noirceur qu'on peut par exemple découvrir dans la série Esprits Criminels.
Et les gentils ne sont pas des super héros invulnérables, les bons comme méchants sont salement amochés, ont leur destin de vie parfois brisé. Le lecteur aimerait parfois que ça ne dérape pas autant, et on se fait la réflexion que Max Wolfe et ses collègues ont le chic pour se mettre en danger inutilement, attendre un peu de renfort ne leur ferait pas de mal !
A côté de cela, il y a les tranches de vie tout en douceur de Max Wolfe papa solo, quand il doit par exemple acheter la première robe de princesse de sa fille.
Le tout forme un savant mélange de tendresse et d'horreur, qu'on se retrouve à apprécier, sous la plume efficace de Tony Parsons.
En grande fan de polars, j'apprécie aussi l'aspect contemporain de ceux-ci qui remettent le genre au goût très actuel : après l'utilisation criminelle de Facebook dans "Des garçons bien élevés", ici c'est la surconsommation de Youtube pour poster des films de famille parfaite qui est soulignée.
Et me voilà déjà impatiente de découvrir une autre tranche de vie de Max Wolfe dans un prochain 3e tome !
livre reçu en service de presse
Blog d'une maman de 3 enfants à Lyon (la Miss 18 ans, l'ado 16 ans et P'tit Lucky 12 ans). Nos bons plans de parents : idées de sorties, jeux, activités créatives, voyages... En général, j'accumule les pas-de-bol d'où le titre de ce blog... pour conjurer le sort !
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