Le tourbillon de la vie : mon premier livre audio !

J'ai passé 4 heures et demie complètement transportée par Le Tourbillon de la vie, le dernier livre d'Aurélie Valognes aux éditions Fayard. Cela a été pour moi une lecture très spéciale puisque c'était mon premier livre audio !

Je voue un amour sans bornes au livre papier. J'aime tout dans le livre papier : le contact et l'odeur du papier, le plaisir de tourner les pages, le choix de la couverture...

Alors me lancer dans l'aventure du livre audio a été un peu déstabilisante au début. J'étais frustrée de ne pas voir les mots danser devant mes yeux, ne pas sentir le livre s'ouvrir à moi.

Et puis rapidement, le charme a opéré. Le choix des voix, des petites musiques d'ambiance entre les chapitres, les intonations comme dans une pièce de théâtre m'ont aidée à me plonger totalement dans l'histoire.

Et même si je pense que je relirai ce livre en version papier car je n'ai pas eu l'impression de faire de la lecture, j'ai adoré découvrir cette histoire émouvante "jouée" dans un livre audio.

Cerise sur le gâteau : à la fin, nous attend une interview de l'auteure par Audiolib, c'est agréable de voir comment l'auteure a cheminé pour écrire l'histoire.

Ayant beaucoup aimé mes dernières lectures d'Aurélie Valognes, comme Minute Papillon ou Au petit bonheur la chance, j'attendais de pied ferme son nouveau livre et de tous, c'est celui qui m'a le plus touchée.

Elle y évoque avec tendresse et émotion les relations de complicité entre les petits enfants et leurs grands-parents, mais aussi les effets néfastes du temps, la progression de la maladie, la déchéance et la perte de dignité chez nos aînés.

Elle aborde ainsi des sujets assez universels qui nous touchent de plus ou moins près, avec, à chaque phrase, le mot juste.

J'ai complètement été bouleversée par ce livre en 3 actes, en référence au théâtre très présent dans l'histoire, où le grand-père et le petit-fils ont les rôles principaux.

D'un côté, le grand-père Arthur, comédien célèbre frappé d'une maladie qui lui provoque des trous de mémoire, de l'autre, son petit-fils Louis, qui du haut de ses 8 ans, pose des questions embarrassantes avec candeur. Entre eux, se dresse parfois l'image de Nina, fille de l'un et mère de l'autre, qui a plus d'un grief envers son père, mais ne peut toutefois se résoudre à le priver de son petit-fils.

Entre les glaces à la plage, les sorties de pêche, les mûres grignotées au jardin, la transmission des recettes de cuisine et les vieux albums photos, l'évocation des quelques semaines partagées entre Louis et son grand-père le temps d'un été nous renvoie presque inévitablement à nos propres souvenirs d'enfance avec nos grands-parents.

Leur complicité, leur amour, leurs échanges font partie de ces souvenirs d'enfance qui nous restent toute la vie. Et le dévouement qu'ils portent l'un à l'autre est vraiment touchant.

L'auteure aborde également la difficulté des relations parent-enfant, Arthur ayant souffert toute sa vie du manque d'amour de sa mère, et ayant été un père peu présent, privilégiant toujours son travail.

J'ai aussi été très touchée par la lettre de l'auteure écrite pendant le premier confinement pour sa maman, car l'élément déclencheur de cette histoire est la solitude forcée des aînés pendant la crise Covid.

Un livre rempli d'amour et très émouvant !

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