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Je n'aime pas parler des enfants en nombres ou numéros, mais effectivement cette semaine nous n'en avons qu'un sur trois, les grands passant du bon temps en colo.

Et même si la maison a un calme inhabituel, presque flippant, et que la première impression a été un grand vide, je me suis vite aperçue que deux enfants en moins ça ne fait pas 2/3 de "travail" en moins.

C'est l'occasion de reconstater à quel point les aînés nous aident avec leur petit frère, à lui lire des histoires, à coller des gommettes avec lui, à l'aider à faire du coloriage, à retrouver son doudou (encore disparu ?!) et même à ranger aussi.

De son côté, P'tit Lucky, s'il apprécie à quelques moments d'avoir ses parents pour lui tout seul, est vraiment en manque : il ne passe pas une journée sans qu'il ne les réclame. Le matin, il fonce dans leur chambre et revient tout dépité du lit vide. Le soir quand je vais le chercher, il regarde vite derrière moi pour voir si son frère et sa soeur sont là.

De notre côté des parents, on apprécie quand même cette petite bulle de calme et on en profite surtout pour avoir des discussions à table moins entrecoupées de "tiens-tois bien !" et autres remarques du genre.... Car un enfant tout seul, c'est aussi un enfant bien plus sage qu'à trois où ça tourne vite au concours de bêtises ! Ah et puis un seul enfant à coucher, c'est du gâteau ! (mais ce n'était évidemment pas ce que j'aurais dit quand on avait qu'un seul enfant).

C'est sûr, ces 3 chamallows-là vont rester collés un moment aux retrouvailles... pour notre plus grand bonheur !