Maman à Lyon - Activités enfant et ados
11 Septembre 2021
Après la saga des Bridgerton, j'ai attaqué une nouvelle série de romance historique. J'ai logiquement commencé avec le tome 1 La villa aux étoffes d'Anne Jacobs paru en poche aux éditions 10-18.
Mais il existe déjà le tome 2 Les Filles de la villa aux étoffes (qui sortira en poche le 4/11), le tome 3 L'héritage de la villa aux étoffes et le tome 4 Retour à la villa aux étoffes sort bientôt en grand format !
4e de couverture
Un manoir, une famille puissante, un sombre secret...
À Augsburg, près de Munich, en 1913, la jeune Marie est embauchée en cuisine à la Villa aux étoffes, la résidence des Melzer, propriétaires d'une imposante usine de textile. Alors que la jeune orpheline tente de tailler sa place parmi les serviteurs, les maîtres anticipent le début de la saison des bals hivernaux qui permettra à la belle Katharina, la cadette de la famille, de briller de tous ses feux en société. Paul, l'héritier principal, se tient loin de ce genre de mondanités, car il préfère de loin sa vie d'étudiant à Munich. Du moins jusqu'à ce qu'il croise Marie... Lorsque la Première Guerre mondiale déchire l'Europe et le reste du monde, la Villa et ses habitants seront aux premières loges du conflit et subiront des bouleversements dont les effets feront trembler toute la maisonnée, l'usine ainsi que ses employés. De quoi l'avenir de Marie et de tous ces gens qui sont devenus sa famille sera-t-il fait ?
J'ai bien aimé le contexte géographique et historique de cette saga alors qu'a priori une histoire dans l'Allemagne de 1913-1914 ne m'inspirait pas plus que ça. Mais au contraire, ça change du cadre britannique habituellement choisi pour ces romances historiques. J'ai trouvé intéressant d'être à ce moment de l'histoire où la première guerre mondiale n'a pas encore éclaté. Les tensions commencent à être présentes et rajoutent une complexité à l'intrigue : autour des personnages de la villa gravitent entre autres un officier allemand et un français de la soierie lyonnaise !
L'action se situe dans la demeure bourgeoise d'un riche industriel textile à Augsbourg non loin de Munich, qui s'est marié à une aristocrate dont la famille est endettée. Le lecteur est tantôt transporté dans la vie de la belle villa des Melzer du point de vue des domestiques, tantôt du côté des maîtres. Les histoires de famille, les demandes en mariage, les coups bas, les commérages, les relations interdites, les manigances dans l'entreprise familiale… viennent rythmer le quotidien de la villa à la manière de la série Downton Abbey.
Il y a parfois un peu d'irritation à plonger dans le quotidien des deux filles Melzer, Elizabeth et Katharina, et de leur mère, qui ne semblent préoccupées que par les repas, les tenues, les visites et leurs distractions tandis que leurs domestiques femmes triment sans relâche, y compris en période de maternité ! A ce titre, on mesure les avancées sociales qui se sont opérées en un siècle (en particulier pour les femmes avec le droit de vote...).
Et du coup, même s'il n'est guère sympathique, le père Melzer, qui s'est construit à force de travail, contrebalance un peu la futilité de deux des femmes de sa famille (je mets Katharina à part en raison de sa passion dévorante pour l'art).
Ce premier tome tourne principalement autour de Marie, une frêle et très pauvre jeune femme de dix-huit ans qui a grandi à l'orphelinat et sort d'une grave maladie. Embauchée comme fille de cuisine à la villa Melzer, ce poste est celui de sa dernière chance, sa forte tête l'ayant contraint à quitter ses précédents emplois.
Pourtant, l'accueil hostile que lui réservent les autres domestiques ne l'incite guère à persévérer. Pire, ce riche monsieur Melzer semble être lié à la ruine de sa mère qui est morte de maladie, en n'ayant même plus de quoi se chauffer. Alors, si son coeur palpite pour Paul, l'héritier Melzer, cela ne peut que davantage la pousser à partir avant de sombrer dans une relation impossible !
L'histoire comporte des faits qui ne semblent parfois guère réalistes mais les personnages sont plutôt bien campés, avec du caractère (en particulier du côté de l'héroïne Marie), sans un côté romantique trop prononcé.
Il y a de l'action et du suspens, c'est rythmé avec des énigmes qui s'enchaînent ou s'épaississent au fur et à mesure des révélations : on ne s'ennuie pas, même si le dénouement est plutôt prévisible.
C'est une lecture légère, qui permet de passer un bon moment sans prise de tête. Ce premier tome m'a donné envie de poursuivre la saga !
Blog d'une maman de 3 enfants à Lyon (la Miss 18 ans, l'ado 16 ans et P'tit Lucky 12 ans). Nos bons plans de parents : idées de sorties, jeux, activités créatives, voyages... En général, j'accumule les pas-de-bol d'où le titre de ce blog... pour conjurer le sort !
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