Maman à Lyon - Activités enfant et ados
9 Juin 2021
J'ai passé un très bon moment de lecture avec Enquête étrusque au Louvre de Carole Declercq chez City Editions, un cosy crime à la française, se déroulant dans le monde de l'art... mais qui nous entraîne aussi dans les histoires de famille d'un lord anglais, ou encore dans la fouille des sites archéologiques étrusques italiens !
J'avais déjà commencé l'année avec un polar nous entraînant dans le milieu des oeuvres d'art, Fauves d'Eric Mercier et ici encore, j'ai adoré le fait que l'enquête parle des collectionneurs d'art, des conservateurs de musées, du travail d'expertise...
4e de couverture :
"C'est bien un meurtre ? Oh mon Dieu ! Les Chinois vont adorer ça... Et les Russes, n'en parlons pas !"
Fougueuse et indépendante, Anna Stein vient d’ouvrir un cabinet d’expertise d’art à Paris, mais sa jeunesse et son sale caractère font grincer bien des dents. Alors, quand le milliardaire François Borelli lui demande d’inventorier sa collection, c’est enfin la reconnaissance qu’elle attendait.
Mais quelques jours plus tard, Borelli est retrouvé mort. Malade, il avait certes déjà un pied dans la tombe, mais ne l’y aurait-on pas un peu précipité ? Lorsque d’autres cadavres s’invitent dans l’entourage du collectionneur, Anna est obligée de mener l’enquête.
Aidée par un extravagant lord anglais, courtisée par un policier italien et poursuivie par son ancien amoureux, la jeune femme ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, elle doit garder les idées claires. Car dans les eaux troubles du trafic d’art, à vouloir déterrer d’inavouables secrets, elle risque d’être la prochaine victime…
Le crime est un art : un délicieux cosy mystery à la française.
Ici pas d'effusion de sang (il faudra tout de même attendre plus de la moitié du livre pour trouver ce fameux cadavre évoqué en 4e de couverture !) mais une habile mise en place des protagonistes.
On fait connaissance avec toute une galerie de personnages très bien campés, qu'ils soient français, italiens ou anglais !
On s'attache vite à Anna Stein, qui tient son cabinet d'expertise d'art à Paris, flanquée d'un assistant aussi atypique qu'efficace... sauf peut-être quand il ramène au bureau sa petite copine barmaid et reine du Daikiri Blood Trinitrine !
Malgré son jeune âge, Anna Stein se voit confier la responsabilité d'évaluer l'impressionnante et prestigieuse collection d'art étrusque du milliardaire François Borelli... ce qui ne manque pas d'intéresser Hadrien Schneider, son ancien collègue en charge des Acquisitions au Louvre, et amant aussi imbus de lui-même qu'étouffant. Ni un colonel italien séducteur qui traque les trafics d'art...
Pour Anna, les semaines de travail s'achèvent par un repas chez son drôle d'oncle Albert, qui vient justement de se lier avec un libraire anglais pour le moins étrange.
Ajoutez à cela une conservatrice d'art italienne réputée et bonne amie de Borelli, son triste secrétaire, sa dévouée cuisinière et l'antipathique fille du richissime vieillard, et nous voilà plongés dans un délicieux Cosy Mystery où les millions peuvent autant faire tourner la tête que la beauté des oeuvres d'art elles-mêmes !
Extrait :
Alors... Comment est-elle ?
Hadrien prit une mine effrayée en roulant des gobilles.
- Un dragon ! Un beau dragon, certes, mais la Méduse du Caravage, à côté, c'est Casimir. Elle a jeté un oeil sur ma carte de visite. Elle a marmonné : "Schneider. Département des acquisitions, musée du Louvre..." puis elle s'est transformée. J'ai cru que ses yeux allaient lui sortir des orbites. Un truc de fou. Elle m'a traité de sangsue des Carpates. Elle m'a dit que c'était une honte, que son père n'était même pas encore froid... Il est mort, le vieux ?
La plume est très agréable à lire, l'histoire est émaillée de plein de détails drôles, le sujet est documenté sans être lourd, l'intrigue est bien amenée et les indices suffisamment bien distillés pour qu'on ait la satisfaction d'envisager le dénouement quelques pages avant de le lire !
Extrait :
Si vous pensez que, quelque part, cette revue italienne existe encore, je vous en trouverai un exemplaire. Foi de Thomas. La devise de la maison Sandringham, qui est toute récente car c'est ma grand-mère qui l'a fait ajouter à notre blason, c'est : "Si tu ne parviens pas à résoudre un problème, c'est que le problème, c'est toi."
- Et alors ?
- Eh bien, justement, jamais ma grand-mère ne m'a dit que j'étais un problème. Même quand je ressemblais à Kurt Cobain. Je vous trouverai votre revue.
Cela donne un livre frais et pétillant qui nous laisse avec l'envie de vite découvrir la suite des aventures d'Anna Stein !
livre reçu en service de presse
Blog d'une maman de 3 enfants à Lyon (la Miss 18 ans, l'ado 16 ans et P'tit Lucky 12 ans). Nos bons plans de parents : idées de sorties, jeux, activités créatives, voyages... En général, j'accumule les pas-de-bol d'où le titre de ce blog... pour conjurer le sort !
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