Dans de beaux draps Anne de Solène

A quoi voit-on qu'on vieillit ? Quand on voit qu'on adopte progressivement les habitudes de nos parents qu'on ne comprenait pas avant !

Très honnêtement, pendant des années, je n'ai pas compris la passion que ma mère et ma grand-mère vouaient aux parures de lit en percale de coton. Pour moi, des draps, c'étaient juste... des draps. Point.

C'était l'époque où on était jeune et on pouvait dormir absolument n'importe où. Ou même ne pas dormir du tout.

Et puis, il y a eu les enfants et le rapport au sommeil a changé. Qui a dit qu'on se rend compte de la valeur de ce qu'on avait quand on ne l'a plus ? Avant je m'en fichais de dormir. Après les années bébé, dormir est devenu vital, la source de ma survie de bonne humeur.

Et je dois avouer que j'ai béni certains déplacements professionnels où il me fallait dormir à l'hôtel : c'était la garantie d'une nuit sans aucun réveil intempestif. Ajoutez à cela le plaisir de dormir dans un lit impeccablement fait avec des draps propres (je sais que c'est mal pour la planète mais si je pouvais je les changerais aussi souvent qu'à l'hôtel) et c'était la garantie de dormir comme un loir (on est d'accord que l'expression dormir comme un bébé est un pur mensonge ?).

Je crois que c'est d'ailleurs à cette époque-là que j'ai commencé à me rendre compte de la différence de qualité des matières des draps, et que la percale de coton est devenue synonyme de nuits douillettes.

Aujourd'hui, je suis ravie de ma parure de lit Anne de Solène et j'ai une pensée émue pour ma Maman, qui m'a finalement transmis son amour inconditionnel pour le beau linge de lit... avec 20 ans de retard !

Et vous, vous accordez de l'importance à la matière de vos parures de lit ?