Peut-on être anti-console et en offrir une ?

Aujourd'hui, j'aborde une question existentielle de ma vie de maman : la console de jeux vidéo.

Petite, ma maman jouait avec des cailloux (c'était la guerre).

30 ans plus tard, je jouais avec des cubes en plastique orange (le orange a son importance, les fans de vintage confirmeront).

30 ans plus tard, je pourrai laisser ma fille à l'âge de pierre, et lui dire que les livres, les loisirs créatifs, les déguisements et les jeux de société suffisent.

Parce que les jeux vidéos, ça me fait peur pour le côté addictif.

Je parle en connaissance de cause, je suis la première à me faire prendre au jeu et avoir du mal à m'arrêter !

Mais je suis une maman qui veut faire plaisir à sa fille et qui a envie qu'elle ne soit pas la dernière extra-terrestre larguée dans la cour de récré.

Déjà l'an dernier, je m'étais psychologiquement préparée à la demande d'une console et j'avais potassé le sujet. Et puis, comme elle n'avait pas eu l'idée de demander, je n'allais quand même pas lui proposer de moi-même !

Cette année, la console est apparue sur la liste de Noël. Et je n'ai même pas flippé. On est prêt à dire oui... Parce qu'effectivement, il y a des consoles adaptées avec de chouettes histoires et des jeux éducatifs.

Après, il reste la question du temps passé. Je suis du genre assez stricte. Pour la tablette qu'elle a eu récemment, on a autorisé seulement 1h par semaine, sur un créneau défini comme une activité à part entière (et on s'y tient : le reste du temps c'est nous qui la gardons). Ca peut paraître peu, mais pour moi c'est suffisant et pour elle, elle sait que c'est mieux que rien !

Bon, ça me fait quand même l'effet d'avoir franchi un grillage défendu !