Agent double, au service surnaturel de sa Majesté

J'ai mis du temps à entrer dans l'histoire d'Agent Double et un temps inhabituellement long à le lire. Il faut dire que le surnaturel, avec des pouvoirs imaginaires plus improbables les uns que les autres, ce n'est pas trop mon truc.

Je crois que j'ai commencé à vraiment accrocher quand des cachoteries, des rebondissements et du suspens sont venus pimenter l'histoire (et non je ne peux rien dire, pour ne pas vous spoiler !).

Et puis, c'est finalement devenu l'un des meilleurs livres lus jusqu'à présent cette année... comme quoi, j'ai bien fait de m'accrocher !

Agent double de Daniel O'Malley aux éditions Super 8

Quand, après des années de combats acharnés, deux organisations secrètes et rivales sont contraintes d’allier leurs forces, une seule personne semble en mesure de les aider à conclure cette paix nécessaire : Myfanwy Thomas.

D’un côté, la Checquy, organisation secrète chargée de combattre les forces surnaturelles qui menacent la Couronne britannique.

De l’autre, les Greffeurs, une société de peu recommandables alchimistes belges adeptes de manipulations génétiques en tous genres.

Mais c’est sans compter les mystérieux Antagonistes, qui tentent par tous les moyens de faire échouer les négociations...

En fin de compte, j'ai adoré l'idée que les sujets de la Reine d'Angleterre étaient protégés par des services secrets très spéciaux, avec des agents ayant des pouvoirs surnaturels tous plus incroyables les uns que les autres ! (sérieusement comment peut-on imaginer tout ça ?).

Face à cette "Checquy", une autre organisation : "Les Greffeurs", avec des gens très spéciaux, qui eux étaient des humains normaux à la base, et ont été "améliorés" à coup d'opérations (de greffes) médicales très spéciales.

Odette Lelefield, greffeuse avec dans ses bras des stylets rétractables reliés à une poche à venin mortel, est confiée à la protection de Felicity Clements, agent de la Chequy, qui a le pouvoir de voir le passé de toute chose, en la touchant.

Cette mission est primordiale pour préserver l'avancement des négociations dans le cadre du rapprochement entre les deux organisations, que tout semble opposer, et qui se vouent une haine farouche depuis un sombre conflit historique de plusieurs centaines d'années.

Si Odette ne semble vouer aucune haine à la Checquy, en revanche, Felicity doit s'appliquer à obéir aux ordres et faire fi de la répulsion initiale que lui provoque sa mission.

Mais lorsque les deux jeunes femmes, après avoir partagé des coups durs, apprennent à s'apprécier, Felicity n'est plus aussi sûre qu'elle pourra abattre Odette... si sa mission le nécessite.

Arrivée au bout des 880 pages, j'ai eu l'impression de ne pas m'être autant évadée du monde réel depuis un moment !

reçu en service de presse