La piscine - par Covima !

Aujourd'hui, j'ai le plaisir de laisser carte blanche à Covima du blog maman est en haut !

"Jeune maman beaucoup, femme surtout, curieuse, imaginative et optimiste, mes 3 z'enfants et le net inspirent largement mon blog, où je me mêle un peu de tout avec humour et éclats de rire (et de colère parfois)..."

Quand la météo des vacances tourne en eau de boudin, comme on a pu le voir en juillet et avant que les relations habituellement cordiales de mes z’enfants ne se transforment en combat de catch sur le tapis du salon, j’ai en réserve quelques solutions pour occuper mon petit monde, et par conséquent avoir la paix, à savoir : les activités d’intérieur. Cinéma, bowling, aire de jeux couverte, médiathèque… les idées de sorties ne manquent pas. Une cependant a la préférence de mes rejetons : la piscine. Ils aiment autant l’eau que moi je déteste le chlore, j’admets que c’est l’option que je leur propose en dernier, quand toutes les autres sont épuisées.

Je crois que j’ai toujours détesté la piscine. Pas celle du camping ou dans un jardin, là bien sûr je ne dis pas non. Je parle de la piscine municipale, là où tu croises ton voisin en maillot de bain. Une gêne de paraître en maillot devant les copines, sans doute, à l’âge bête, quand on cache ses complexes. Va essayer de planquer un complexe dans quelques centimètres carrés de maillot de bain, et reviens me dire.

En plus, la piscine, ça a un doux parfum d’hôpital et de produit d’entretien mélangés, un bonheur pour les sens. Et paradoxalement, c’est un véritable élevage à bactéries, poux, (si, si) et verrues plantaires (mes filles en témoignent).

Mais le pire, quand on y va en famille (5 personnes en ce qui me concerne), c’est de penser à tout avant pour ne pas se sentir très gêné pendant ou après. Oublier le maillot, ce serait bête.

A l’arrivée au vestiaire, il faut déjà réussir à squatter l’une des rares cabines familiales, qui sont en général occupées par tout le monde, sauf… des familles. A moi la joie de me retrouver à trois dans un minuscule espace, au banc trop petit pour poser mes affaires, et au sol déjà rempli de cheveux et des traces de pas des précédents nageurs.

Ensuite, on doit accomplir l’exploit de caser toutes les affaires dans le casier, bien trop petit évidemment. S’il ferme à clef, attention à ne pas égarer celle-ci lors d’une brasse trop vigoureuse ; s’il est à code, faire gaffe à bien s’en souvenir au retour (que du vécu, ça se sent ?)

Voilà, tout le monde est prêt, reste à passer dans le pédi-dégueu avant d’affronter l’immersion, bien répéter qu’on ne doit pas courir sur le bord, pas sauter, pas éclabousser, pas pousser… Bref, pas droit à grand-chose.

Pendant l’heure qui suit, je veille à ne pas noyer ma progéniture, à faire du toboggan avec l’un, ne pas lâcher l’autre qui s’agrippe désespérément à mes jambes, jouer avec le troisième, et essayer de ne pas trouver bêtes les parents qui frôlent l’extase devant les compétences de leur enfant.

Une heure plus tard, je commence à trépigner d’impatience, et contrairement aux habitudes, c’est moi qui déclare : « c’est quand qu’on rentre ? ».

A la sortie, dans ce sens-là c’est beaucoup moins drôle, se doucher en maillot n’est pas du plus efficace. Dans la mini-cabine (toujours elle, eh oui), enlever le maillot qui s’obstine à rester collé aux fesses m’exaspère. Essayer de trouver un coin de sol propre serait pure folie, on finit par poser les serviettes par terre pour s’habiller sans trop de contorsions.

Enfin c’est la sortie, les cheveux au vent, la peau encore parfumée au chlore. L’avantage, c’est que le retour en voiture se fait dans un calme olympien, ça fait du bien après tous ces cris. « Maman c’était trop bien ! » « Eh bien tant mieux, on n’est pas près de revenir ! »

Merci Covima, ça me rappelle des souvenirs à 4... et pas encore testé à 5 !

Et vous, la piscine en famille, c'est délice ou supplice ?