Donner une autre chance à l'homéopathie

Quand j'étais enfant, j'attrapais absolument tous les microbes qui passaient (désolée maman je comprends bien maintenant que ça n'a pas dû être facile) (ah tiens, ça n'a peut-être pas beaucoup changé en fait, je suis plus malade que mes enfants !).

Et je crois que ma maman était prête à tout essayer pour me voir moins malade et surtout avaler moins de médicaments. Elle a, je pense, tenté toutes les médecines douces dont bien sûr l'homéopathie. Et puis sans doute que j'ai encore été malade, et qu'avec la méfiance qu'il existait à l'époque sur le ton de "l'homéopathie, j'y crois pas", ma maman a abandonné cette voie. Ma batterie de granules a été sacrifiée sur l'autel de la médecine au profit des dieux de l'époque, antibiotiques et cortisone.

Aujourd'hui, je regarde ces évènements d'un oeil différent. Imaginez ma surprise quand j'ai constaté, en tant que maman, que l'antibiotique prescrit à ma fille ne marchait pas. Oui il m'a fallu retourner chez le médecin qui m'a prescrit un autre antibiotique, parce que le premier n'agissait effectivement pas sur son otite.

A ce moment-là, j'aurais pu tout à fait m'écrier "l'antibiotique j'y crois pas", sauf que bien sûr on a une telle culture de l'antibiotique en France que ça ne viendrait pas à l'idée.

Cela m'a fait cheminer : ce n'est pas parce qu'un médicament n'a pas marché une fois, qu'on va remettre en question toute la famille du médicament. Ainsi en matière d'homéopathie -qui sont bien des médicaments- on peut tout à fait rencontrer une formule qui ne marche pas dans un cas donné et retourner chez le médecin qui, à la lueur de cette expérience, peut donner une autre prescription mieux adaptée. C'est en particulier le cas des médicaments homéopathiques qui associent plusieurs spécialités  (comme le Camilia, le Stodal...).

Pour mes enfants, j'aimerais beaucoup avoir plus de solutions homéopathiques, sauf que je ne veux pas lâcher ma pédiatre avec laquelle j'ai une relation de confiance, mais qui a rarement le réflexe homéopathie. Et je crois qu'on est nombreuses dans ce cas-là, à être ouvertes à l'homéopathie, mais utilisatrices occasionnelles du fait du manque de connaissance ou de prescriptions des professionnels de santé que nous côtoyons. Et quand je vois les ordonnances bourrées de cortisone, je me dis que c'est dommage de ne pas donner davantage de chances à l'homéopathie.

J'en profite pour remercier les équipes Boiron pour leur ouverture dans leurs réponses à toutes nos questions de mamans "profanes".