Maman à Lyon - Activités enfant et ados
14 Août 2018
Autant vous le dire tout de suite : on a adoré notre voyage en famille en Croatie dans la région de Split !
Lorsque que j'ai pris nos billets d'avion Lyon - Split motivée par le petit prix (55€ aller-retour en plein été), je ne pensais pas que Split mériterait d'y rester une semaine.
Comme la Croatie se visite beaucoup façon road-trip, j'avais pensé qu'on louerait peut-être une voiture sur place et qu'on irait aussi à Dubrovnik, mais c'est une idée qu'on a finalement vite laissé tomber.
D'une part, parce qu'il paraît qu'il y a foule en été à Dubrovnik (encore davantage qu'à Split !) et que l'accès par la route est compliqué par deux franchissements de frontière (à cause de l'accès à la mer de la Bosnie).
D'autre part, parce qu'il y avait déjà suffisamment à faire dans la région de Split : on a pas manqué d'occupations en faisant des excursions, à la journée dans les îles comme Brac et Hvar, ou à la demi-journée comme pour la cité médiévale de Trogir ou la Forteresse de Klis.
D'ailleurs, on a vraiment bien aimé séjourner à Split à un rythme cool de vacances, en s'offrant des moments calmes entre les excursions, avec des sorties à la plage et l'exploration de quartiers un peu moins touristiques (et puis on était un peu obligé avec un enfant avec des béquilles).
La Croatie est un petit pays (11 fois moins grand que la France), qui se divise en 5 régions avec des paysages différents ; du nord au sud : la Slavonie, la Croatie Centrale, l’Istrie, le golfe du Kvarner, et la Dalmatie.
Sur la côte dalmate où nous étions, les paysages nous ont souvent fait penser au Sud de la France... Par contre, le dépaysement était total tant au niveau de la langue, de la monnaie et même un peu de la nourriture !
C'est donc un voyage qui nous a fait penser au Sud de la France, en bien plus dépaysant et agréable !
La langue : heureusement qu’il y a l’anglais mais dès qu'on sortait des quartiers touristiques, c'était dur de se comprendre !.
J'avais fait l'effort d'apprendre à prononcer quelques mots de Croate et cela a vraiment été apprécié par les locaux !
La monnaie : la Croatie ne fait pas partie de la zone euro, sa monnaie c’est la kuna (et on a bien bossé les multiplications et divisions pour les conversions !).
Il y a de nombreux bureaux de change (avec des taux plus ou moins intéressants) et on peut facilement payer par carte ou retirer dans des distributeurs, mais cela nécessite bien de vérifier les frais bancaires avant de partir, sous peine de mauvaises surprises.
La nourriture sur la Côte dalmate est peu dépaysante car l'influence est très méditerranéenne : l'Italie est juste de l'autre côté de la mer Adriatique, il y a beaucoup de spécialités italiennes, pâtes et pizzas, ce qui ravit les enfants !
Il y a aussi beaucoup de spécialités de poissons mais il faut parfois de méfier de plats bien épicés (les enfants ont notamment bien transpiré avec des spaghetti bolognaise hyper épicés).
On a adoré les čevapi, de la viande hachée parfumée formée comme des saucisses et grillée, qui est présentée en plats ou en sandwichs. Sans oublier les délicieuses glaces à 1 € !
Et on a même découvert de nouveaux panneaux de signalisation !
Pour nous aider dans l'organisation de ce voyage, j'ai acheté ce petit guide Îles de Croatie, qui s'est révélé parfait à emmener partout avec son format de poche.
La vie sur place s'est révélée agréable et plutôt facile, avec des gens accueillants.
Hormis la grosse blague du Banana Split, j'avoue que je ne savais pas grand chose de Split avant d'y aller. Et surtout, j'étais loin de penser que cette station balnéaire, proche des îles Croates, était un tel berceau historique ayant vu passer les Grecs, les Romains, les Huns, les Vénitiens et même les Français.
Et c'est aussi la 2e ville de Croatie après la capitale Zagreb. C'est une ville pour laquelle nous avons eu un coup de coeur, sans doute aussi parce que nous avons eu la chance de loger dans un très beau quartier historique et de rencontrer des gens très gentils.
Hormis les quartiers très touristiques du Palais de Dioclétien et de la Riva (le bord de mer), nous avons découvert le marché au poisson et le marché aux fruits et légumes (un rituel quand on est en voyage), le grand parc de la colline de Marjan (autre rituel de voyage en ville : trouver les poumons verts !), et le musée archéologique qui renferme des trésors.
Et puis, bien sûr, nous avons testé les spots où se baigner !
Ca a donc été la claque de découvrir que Split abrite le plus grand édifice romain d'Europe encore habité ! Car la vieille ville de Split s'est construite à l'intérieur même du palais de l'empereur Dioclétien datant de 300 ans après JC.
C'est très marrant et émouvant de se promener dans ces toutes petites ruelles aux pavés lissés par l'usure des pas depuis 1700 ans !
La statue de l'évêque Grégoire de Nin, qui a obtenu le droit de célébrer les messes en croate et non en latin. Lui toucher les orteils du pied gauche porterait bonheur.
C'est sans doute le plus ancien quartier qui s'est construit en dehors du palais de Dioclétien au Moyen Age. A l'origine, c'est un quartier pauvre de pêcheurs. Aujourd'hui c'est un quartier très prisé des touristes, et c'est d'ailleurs là qu'était notre airbnb (si vous n'êtes pas encore inscrit, je vous parraine ici avec 25 € de bienvenue).
Tout au long de la semaine, je ne me suis jamais lassée d'arpenter ce quartier avec des petites maisons aux façades blanches et aux volets verts.
Des maisons disposées de manière un peu anarchique, créant un dédale de ruelles minuscules uniquement piétonnes (de temps en temps passe un scooter) que même Google Maps a bien du mal à représenter !
Et finalement, ce quartier est peu fréquenté par la foule déversée par les gros bateaux de croisières, qui reste principalement sur la Riva (le bord de mer) et dans le Palais de Dioclétien.
Sur notre terrasse, nous avons profité d'un calme olympien, seulement bercés par les cigales et les mouettes.
C'était un choix bien stratégique car nous étions proches de tout : 10 minutes à pied du palais de Dioclétien, 15 minutes de la gare routière et du quais des ferrys, 20 minutes de la plage et du musée archéologique. De sorte qu'on a très peu dépensé en transports (et c'est plus écologique comme aiment à nous le rappeler les enfants !).
En bas du quartier de Veli Varos, la place de la République, qui imite la place Saint-Marc de Venise
Un marché incontournable pour les Splitois qui ont depuis toujours profité des richesses de la mer, et déjà du temps de l'empereur Dioclétien !
Situé au bout de la Riva et adossé au Palais de Dioclétien, tout près de la gare routière et du port des ferrys, j'ai beaucoup aimé ce petit marché aux fruits et légumes avec de jolis parasols tous assortis.
Autant vous le dire, les gens qui viennent à Split ne sont pas là pour visiter les musées, du coup nous étions quasiment seuls dans ce musée archéologique qui recèle pourtant des trésors de l'Antiquité trouvés à Split et dans les environs.
Les enfants ont été impressionnés par les traces de ces différentes civilisations (les parents doivent bosser un peu pour leur traduire les panneaux en anglais car évidemment il n'y a pas d'explication en français).
Une bonne partie de la visite se fait dans le jardin qui est bien agréable.
Les musées ne sont pas le point fort de Split (mais la vieille ville est un musée à ciel ouvert !), mais il y a un musée dans lequel les touristes se pressent : Froggyland.
On y découvre 507 grenouilles naturalisées dans des positions incroyables pour constituer des scènes loufoques et à mourir de rire : la salle de classe, le bar, la partie de tennis ...
C'est le poumon vert de la ville : une colline couverte d'une belle forêt. Du quartier de Veli Varos où nous logions, nous n'étions qu'à quelques minutes de grimpette. La récompense : une vue magnifique sur la ville.
La balade dans la forêt aménagée de sentiers est sympa et nous a emmené jusqu'à l'ancien zoo aujourd'hui fermé.
On a beaucoup aimé longer le bord de mer où on voit des bateaux tous plus beaux les uns que les autres.
La promenade a été aménagée façon Hall of Fame avec le nom des différents médaillés olympiques. On s'est beaucoup amusés à essayer de deviner dans quelle discipline à l'aide du petit pictogramme.
C'était aussi marrant de voir la queue des bateaux à la station essence !
On peut facilement se baigner à Split. Comme souvent dans la région, les plages sont de galets, mais la clarté incroyable de l'eau suffit à faire oublier ce détail quand on est plus dans le camp "snorkelling" que "sieste sur sa serviette" !
Et on a apprécié qu'il y ait à chaque fois des douches et des cabines pour se changer.
Au menu des baignades en Croatie : cailloux et oursins, mais sinon c'est le pied ! (sans mauvais jeu de mots)
Pour le confort sur les cailloux et surtout pour éviter les piqûres d'oursins (qui sont nombreux dans les îles), on avait équipé les enfants de chaussures d'eau vendues chez Décathlon mais il y en a aussi sur place (d'ailleurs à l'extérieur de la ville il y a aussi un Décathlon !).
On a beaucoup aimé la plage de Jezinac, en contrebas de la colline de Marjan, c'est la première qu'on rencontre en venant de la vieille ville de Split. Un peu sauvage avec ses rochers et ses pins, elle m'a rappelé celles du Cap d'Antibes.
Elle est accessible à pied en une 20aine de minutes depuis la Riva.
Par curiosité, on est allé voir la grande plage de Bačvice, située juste derrière la gare routière et le port des ferrys car c'est la plus populaire (elle pourrait accueillir 10 000 baigneurs !).
On l'a trouvée nettement moins jolie que celle de Jezinac mais c'est là que les locaux se pressent, notamment les familles car c'est une plage de sable où les enfants peuvent faire des pâtés !
L'eau y est peu profonde, ce qui en fait le terrain de jeu idéal pour le « picigin », jeu de balle inventé à Split où on doit renvoyer la balle sans qu'elle ne touche l'eau, c'est un sport très populaire à Split !
Elle est bordée de cafés, et des transats y sont proposés à la location.
Que ce soit en bus ou en ferry, Split est un bon point de départ pour faire des excursions à la journée et si nous n'avions pas eu notre fils avec des béquilles, nous aurions certainement été marcher dans les parcs nationaux.
Voici les excursions que nous avons adorées :
En arrivant de l'aéroport, on peut :
Le trajet prend entre 30 minutes en heure creuse et 50 minutes en période de pointe.
En fait, il n'y avait pas énormément de familles à Split, c'est surtout une destination pour jeunes fêtards. Ca ne nous a pas dérangé, d'autant qu'on a toujours été bien accueillis avec nos nombreux enfants, au restaurant notamment (et ce n'est pas le cas partout, rappelez-vous l'encombrante famille nombreuse en voyage...). Mais j'avoue avoir été chagrinée pour les Splitois du comportement parfois peu respectueux de ces jeunes touristes.
En témoigne cette photo prise sur le vif, où un Splitois était apitoyé de voir les jeunes filles se promener en maillots de bain malgré les panneaux affichés un peu partout...
A Split et dans les îles croates, comme c'est très touristique, les prix sont bien plus élevés que dans l'intérieur des terres, cela égale parfois même les prix français !
Les prix de visite des forteresses sont par exemple un peu exagérés, alors que ceux du ferry sont plutôt raisonnables.
Dès qu'on sort un peu des endroits les plus touristiques, on trouve des prix plus attractifs, ce qui en fait une destination à budget raisonnable (il faut avoir en tête que le salaire moyen croate est de 880 € / mois).
Passion découvrir les supermarchés étrangers ! Je crois qu'on a visité toutes les enseignes de Split : Studenac, Konzum, Tommy, Spar
Comme on a souvent fait la cuisine dans notre airbnb en achetant dans les supermarchés, avec quelques restaurants et glaces de temps en temps, le budget nourriture était à peu près équivalent à ce qu'on aurait dépensé en France sans aller au resto (environ 10 €/jour/personne).
Si vous avez l'occasion d'aller visiter ce pays, franchement foncez ! Moi je rêve déjà de découvrir Dubrovnik et les îles à proximité comme Mljet !
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Blog d'une maman de 3 enfants à Lyon (la Miss 18 ans, l'ado 16 ans et P'tit Lucky 12 ans). Nos bons plans de parents : idées de sorties, jeux, activités créatives, voyages... En général, j'accumule les pas-de-bol d'où le titre de ce blog... pour conjurer le sort !
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